
Kinshasa, 12 Sept. 2025
La siège de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), a servi de cadre, vendredi, à la cérémonie du lancement du processus d’identification et d’enregistrement des défenseurs des droits de l’homme (DDH) dans le pays.
C ‘est le président de cette institution citoyenne Paul Nsapu qui a lancé cette opération. Il était entouré du rapporteur Kimbumbu Dido et de la commissaire nationale Gisèle Kapinga chargée des droits de la femme et de l’enfant.
« C’est avec un profond sens de responsabilité et une vive émotion que je prends la parole, en cette journée que nous voulons mémorable, pour marquer le lancement officiel du processus d’identification et d’enregistrement des DDH en RDC, ainsi que la présentation des outils techniques devant faciliter ce processus, notamment les fichiers d’enregistrement et d’identification», a déclaré Paul Nsapu, président de la CNDH-RDC.
Il a fait savoir que la CNDH amorce une nouvelle phase dans l’implémentation de la loi n°23/027 du 04 juin 2024, portant protection et responsabilité du DDH, soulignant que cette loi, qui est le fruit d’un plaidoyer soutenu et d’un engagement multipartite, consacre pour la première fois, en RDC, un statut juridique clair et une protection légale renforcé aux DDH.

« Ce processus vous est destiné. C’est votre sécurité, votre visibilité et votre légitimité qui sont au coeur de notre action aujourd’hui», a-t-il soutenu, relevant que son institution tend la main à ces DDH pour avancer ensemble dans un esprit de confiance, de transparence et de responsabilité.
Kinshasa est la province pilote, a précisé le président de la CNDH, alors que le processus va débuter le 25 novembre prochain dans d’autres provinces du pays.

La CNDH a, à cette occasion, réitéré son engagement à travailler de manière transparente, inclusive et efficace, afin que l’identification et l’enregistrement des DDH ne soient pas perçus comme un mécanisme de contrôle, mais bien comme un outil de protection.
Presse/ CNDH