
Soucieuses de voir la République Démocratique du Congo être dotée d’une Institution nationale chargée de promouvoir et de protéger les droits fondamentaux des citoyens dont création, l’organisation et le fonctionnement répondent aux exigences contenues dans les principes de Paris (Exigences de forme et de fond contenues dans la résolution de l’ONU de 1978 pour la création d’une institution Nationale chargée de la promotion et de la protection des droits de l’homme),
les forces vives sociales engagées dans la promotion et la défense des droits de l’homme se sont basées sur l’article 222 alinéa 3 de la Constitution du 18 février 2006 pour lancer une intense campagne de plaidoyer, appuyée par la volonté politique des autorités ; campagne qui a abouti à promulgation , le 21 mars 2013, par le Président de la République, de la Loi instituant en République Démocratique d Congo, une « Commission Nationale des Droits de l’Homme » (CNDH) en sigle. Celle-ci est la troisième institution d’appui à la démocratie après la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC).
MISSION
La CNDH a double mission à savoir : la promotion et la protection des droits de l’homme. Elle veille au respect des droits de l’homme et des mécanismes de garantie des libertés fondamentales.
Dans l’accomplissement de sa mission, la CNDH n’est soumise qu’à l’autorité de la loi.
Il sied de préciser que la CNDH exerce son action à l’égard des personnes physiques ou morales tant publics que privés se trouvant sur le territoire national ou à l’étranger.
Elle exerce son action à l’égard des personnes physiques victimes ou auteurs, et des personnes morales auteurs des violations des droits de l’homme en République Démocratique du Congo.
Elle exerce également son action à l’égard des personnes physiques de nationalité congolaise se trouvant à l’étranger, victimes ou auteurs des violations des droits de l’homme.